Le monde d'Inanna
Encore mârci Asa :D|||75200724
Quand je vous disais que je suis trop formidable et que personne ne me croyait...|||75197973
Mon prof de philo s'appelait Charles-Eric, on l'appelait Charlie. Mon prof d'histoire s'appelait Eric, on l'appelait Rickie. Le jour où on a fêté le départ (et la promo) de notre Charlie national, on lui a dit qu'on le surnommait Charlie, et que notre prof d'histoire c'était Rickie. Charlie a appelé Rickie et lui a dit "Tu sais comment ils t'appellent ? Eriquiqui !" MDR Forcément il était à côté de la plaque, comme tout prof de philo qui se respecte. Nous on a bien rigolé.|||75179236
*Bonheur*|||75139336
Quoi qu'il en soit, j'ai mon meuble. Mes livres ne seront plus ni dans la cave, ni dans la penderie, ni sous l'imprimante. Ils seront rangés. :D|||75107048
|||75067937Je me souviens. Quelles sont mes fiertés, mes gloires ? Je me souviens, et ce n'est pas sans douleur.
Je suis fière de moi quand maintenant, presque adulte, je me dis que j'ai fichu ma première baffe à 4 ou 5 ans. Il y a un contexte. J'avais un de ces jeux idiots qui fait des bulles. Le tout simple, un petit pot et un anneau dans lequel on souffle. Tout bête. Ma mère venait de me le donner. Alors forcément, j'ai voulu en profiter. Mon voisin me demande de le lui prêter. Je refuse. Un enfant, c'est égoïste, et puis je viens juste de l'avoir, merde ! De rage, il m'a lancé un bout de pot en argile dans la figure. J'ai failli être borgne à 4 ans. Le visage en sang, je lui ai filé une baffe. Et j'ai attendu là, pleurant. Cette cicatrice a été une de mes grandes hontes. Recousue à vif, j'ai tellement beuglé que ma mère était gênée en reprenant le travail (elle est infirmière). Cette horrible cicatrice là, sous mon oeil droit, pleine de fils trop longtemps. Puis trop visible. Elle est toujours là. Elle me rappelle que les enfants sont bêtes et cruels. Elle me rappelle que les enfants sont de bêtes humains, qui ne craignent pas blesser autrui.
Je me souviens quand, petite provinciale arrivée à Paris, je suis restée seule pendant presque un an, préférant ma solitude à la bêtise des personnes de ma classe.Je préfère la solitude à la honte. Au renoncement de moi au nom de l'instinct grégaire. Christina, comme je te hais... Tu étais arrivée en même temps que moi. Tu as charmé tout le monde avec tes cheveux blonds comme les blés et tes yeux bleux comme le ciel. Tu es la cause de leur perte, à tous. Comme je te hais, Christina.
Je me souviens quand, ado presque plus boutonneuse, Thomas s'est retrouvé seul contre eux. Contre eux tous. Je n'ai pas hésité une seconde. J'ai plongé dans le gouffre pour que tu ne sois plus tout seul, au fond. Je me souviens quand, haineuse, j'ai voulu tous les briser, parce qu'ils t'avaient blessé. Je me souviens quand, de rage, j'ai voulu casser la figure de Benjamin, cause de ton tourment. Je ne l'ai pas fait, par amour pour toi. Oui, Thomas, je t'aime. Tu le sais. Ce n'est pas cet amour physique. C'est autre chose. C'est l'amour qui unit deux amis. Deux amis comme toi et moi. Je me souviens quand, par "hasard", je suis devenue la pestiférée du lycée. Une autre peste que la tienne. Mais une peste qui a forcé les autres à se taire. A te laisser tranquille. Je me souviens quand je n'hésitais pas à te défendre bec et ongles contre leurs regards, leurs insultes. Quand j'ai rembarré notre connasse de prof principal qui avait osé me demander " Dites, ce qui se raconte sur Thomas, c'est vrai ?" Cinglante, je lui ai dit de grandir. Que c'était honteux qu'un adulte sensé être référent soit aussi bête voire plus que que les ados qui peuplaient le lycée. Malgré tous ces tourments, tu le sais petit Tom, cette année reste un "bon" souvenir. Elle nous a révélés tous les deux. Nous étions soudés. Nous étions Un. Quand tu as réussi à refaire surface, nous avons été heureux. Je t'admire pour ta force.
Je me souviens quand, parisienne faisant son retour en province, j'ai été une sorte de pahria. Pas baptisée dans un lycée privé catho, ça fait bizarre. "Oh ! Tu portes encore ton péché originel !". Et pourtant, malgré les médisances, j'ai gagné leur affection. Merci à vous. La douleur nous a soudés. J'aurais préféré qu'il soit toujours là, et que ce soit la joie qui nous soude. Il en a été autrement. Dans ce lycée, mise dans la catégorie des "bizarres", j'ai été applaudie. J'ai été applaudie quand, dans un colloque de philo sur la Mort, je suis intervenue en tant qu'élément non prévu et un peu perturbateur lors d'une table ronde. Chère Clotilde, tu m'as suppliée de venir. Tu ne savais pas quoi dire, j'ai pris la parole. Dit ma pensée sur cette putain de peine de mort. Sujet qui me tient à coeur, je suis née le jour de son abolition. J'ai gagné leur respect. La fille bizarre dit des choses. Ne pense pas comme ces cathos extrêmistes. On m'a félicitée. Je me suis sentie exister pour moi, pour moi seule. Merci.|||75066375
Guy Carlier, chronique de ce matin.
Si le lien est foireux, allez là
Guy, je t'aime :D|||11455441
Je me suis sentie maligne en téléchargeant le bidule pour webcam sur www.UK-software.com (adresse vue sur la fenêtre-cam d'Asa). Rien à faire, y'a trop d'onglets, je pige rien. Help !|||11455115
Flemme de lui expliquer ce malentendu.
Flemme de m'énerver.
Flemme de lui courir après.
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Dans la série j'avoue l'inavouable, j'écoute Ruquier sur Europe 1. Et là, ô stupeur, Steevie est re-là (enfin j'écoute de nouveau l'émission le jeudi après-midi). Steevie, fais nous plaisir. Réfléchis avant de parler ! A défaut d'être une lumière, réfléchis-la ! Même conseil que pour Laure (voir dans les archives) : reprends le ticket de caisse et vas te plaindre. Ils se sont gourés lors de la greffe de cerveau, toi ils t'ont mis une éponge !
Et dire que ce connard se fait du fric...|||11453364
Ch'suis trop forte ! Ouééé !
Allez zou, un coup de flagorneur|||11452537
Et puis zut, rien à foutre. Kate, je t'aime !|||11447489
Ce matin je me suis levée. J'ai eu le courage de me laver les cheveux même s'ils n'étaient pas sales. J'ai eu le courage d'ouvrir la porte au chat et d'écouter sans ciller ses récriminations. De faire quelques abdos (j'en ai bien besoin). Allez, pour me récompenser, j'vais regarder Jackie Chan !|||11443205
Promis, demain j'essaie. Sauf s'il fait beau. S'il fait beau je sors.
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...Morceaux choisis...
Libé : Vous dites : «L'Amérique est sans doute le meilleur pays au monde.»
Brit Splouf : C'est là où je suis née, où j'ai toujours vécu, et c'est vrai que j'ai un sentiment patriotique très développé. J'essaye de rentrer à la maison environ toutes les deux semaines, j'y mène une vie on ne peut plus banale. Je me brosse les dents, traîne dans la salle de bains, me repose. J'aime les Etats-Unis de tout mon coeur, de toute mon âme. C'est un pays adapté à tout, où on peut trouver les vêtements qu'on veut, faire ses courses, s'amuser, rencontrer des gens délicieux.
Ah oui, les Etats Unis, un centre commercial géant. On l'avait oubliée celle-là.
Vous n'avez pas assez mal au ventre, vous voulez encore rigoler ?!?
Libé : Et la peine de mort ?
Brit Splouf : Honnêtement. Quelqu'un qui a commis des atrocités mérite une punition à la hauteur de ses actes. Il retiendra ainsi la leçon pour la fois suivante (sic).
Pour la fois suivante ? Au moins, on peut dire sans se tromper que c'est une vraie blonde. Ah, Britney, que ferait-on sans toi ?
Maintenant, je vous achève. Hit me, man !
Libé : Que pensez-vous de Bush ?
Brit Splouf : C'est un grand président, mais je ne fais pas de politique.
Ah oui c'est sûr, la demoiselle ne fait pas de politique. Et tant mieux !
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